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Libération 09.02.2020
Par Guillaume Gendron


«On lui a fait une coiffure de beau gosse, tout en arrogance silencieuse, avec sa petite barbe stylée à la Brad Pitt et ses sourcils un peu prétentieux», s’amuse la maquilleuse israélienne Noa Yehonatan qui, à l’instar de Shai Goldman et de la moitié du plateau, s’est déjà frottée à la méthode Lapid sur Synonymes.

Sur le plateau en plein air, il n’y a ni projecteurs ni réflecteurs. Juste la lumière brute du désert. «Nadav est obsédé du réel, c’est kino-pravda à mort», note Noa Yehonatan, la maquilleuse intello titulaire de deux masters, en arts et en lettres. Installée en France (elle vient de travailler sur le dernier Dany Boon), elle n’avait plus tourné en Israël depuis la guerre de Gaza, en 2014, qui avait interrompu son dernier tournage. «La sécurité, la politique, il y a toujours quelqu’un ou quelque chose pour venir crever ta bulle artistique dans ce pays.» Sur le choc des cultures entre Israéliens et Français dans l’équipe, elle dit que les premiers bossent plus vite, mais parfois moins précisément que les seconds. «Mais Nadav et les gens qui l’entourent ne sont pas comme ça.»

 

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Le Cinéaste Nadav Lapid et la Maquilleuse Israélienne Noa Yehonatan ( Avec les Lunettes) 

Laboratoires Embryolisse 2020
Par Marie Puricelli

" Votre travail commence à la lecture du scénario. En quoi cette étape est-elle déterminante pour le maquillage ?
La l
ecture du scénario est un moment magique et très excitant où l’on découvre l’univers, l’époque, l’histoire et les personnages. L’aspect contradictoire, c’est que tout est écrit mais que tout est encore possible ! Moins il y a de détails écrits sur l’apparence des personnages, mieux c’est car cela me permet d’inventer, et de chercher ce qui est le plus adapté à la morphologie de chaque comédien tout en respectant les souhaits artistiques du réalisateur." 

"
De quelles manières maquille-t-on ces différentes émotions ?
Le plus important est d’accorder beaucoup d’attention aux détails pour que ce soit le plus juste possible en fonction du moment de l’histoire ! Ces états véhiculent les conditions physique et psychologique des personnages, et le maquillage doit permettre aux spectateurs de les comprendre, voire de s’identifier. Par exemple, pour créer la brillance dans les yeux, j’utilise un stick de cristaux de menthol et des produits à base de glycérine pour créer des larmes et de la sueur. Un de mes produits « effets spéciaux » préférés s’appelle « pain and tears » (douleurs et larmes), ce qui m’amuse beaucoup. Le plus souvent, les comédiens savent pleurer. C’est d’ailleurs incroyable de les voir jouer des émotions si variées !"


l'article en entier : https://embryolisse.fr/blogs/news/dans-les-coulisses-du-film-cest-la-vie

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Fashion Forward 28.09.2017

by Natalie Gvirtz 

Not Just Sofia: The Israeli Representative in the Dior Show.

Although no Israeli model walked the Christian Dior catwalk this season, "Blue and White" representatives were not absent. Makeup Artist and hairstylist

Noa Yehonatan took part in the prestigous backstage team and was responsible for some of the most beautiful looks seen in the latest Paris fashion week. So how was the experience for her? "Like a little heart attack for any makeup enthusiast".

Yehonatan does not limit herself to the fashion industry these days. Working in Paris opened a new and exciting creative avenue for the makeup artist: cinema. She worked with legendary directors such as Claude Lelouch and Xavier Legrand and participated in filming of the Hollywood movie 'Robin Hood' by the director of "Black Mirror", filmed at Luke Besson's studio in Paris.

"The quality and budgets of French cinematic productions offer makeup artists the opportunities to create meaningful characters: to see how a character transforms over the course of a film" says Yehonatan, "how a makeup artist can influence a character so profoundly with almost-invisible nuance and no words."

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